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| program [PDF] 2010 
            Festival Feature Films (March 24-27)  
   Le réalisateur Jacques Perrin, le producteur délégué Olli Barbé et le photographe Mathieu Simonet présentent  Océans réalisateurs Jacques Perrin, Jacques Cluzaudscénaristes Jacques Perrin, Jacques Cluzaud, John Collee producteur délégué Olli Barbé photographe Mathieu Simonet
 durée 1 h 43 min tout public
 Synopsis Filer à 10 nœuds au cœur d’un banc de thons en  chasse, accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, nager avec le  grand requin blanc épaule contre nageoire… Océans c’est être poisson parmi les poissons. Après Le Peuple  migrateur, Jacques Perrin  et Jacques Cluzaud nous entraînent, grâce à des techniques de tournage  inédites, au cœur des océans à la découverte de créatures marines méconnues et  ignorées. Océans s’interroge sur  l’empreinte que l’homme impose à la vie sauvage et répond par l’image et  l’émotion à la question : « L’océan ? C’est quoi l’océan ? » réalisateur/scénariste/acteurJacques Perrin
 
              
                | 2009 | Le Bel âge de Laurent Perreau |  
                | 2008 | L’Empire du Milieu du Sud de Jacques Perrin, Eric Deroo |  
                |  | Tabarly de  Pierre Marcel |  
    | 2007 | Faubourg 36 de Christophe Barratier |  
    |  | Océans de  Jacques Perrin and Jacques Cluzaud |  
    | 2006 | Modern Love de Stéphane Kazandjian |  
                | 2005 | Le Petit Lieutenant de Xavier Beauvois |  
                | 2004 | Les Choristes de Christophe Barratier |  
                |  | Le Carnet rouge de Mathieu Simonet |  
    |  | L’Enfer de Danis Tanovic |  
    | 2003 | La Vie comme elle va de Jean-Henri Meunier |  
    | 2002 
 
 
 | 11’09’’01 de Youssef Chahine, Amos Gitaï, Shohei Imamura, Alejandro Gonzalez Inarritu, Claude Lelouch, Samira Makhmalbaf, Mira Nair, Idrissa Ouédraogo, Sean Penn, Danis Tanovic, Ken Loach |  
                | 2001 | Le Pacte des loups de Christophe Gans |  
                |  | Là-haut de Pierre Schoendoerffer |  
                | 2000 
 | Le Peuple migrateur de Jacques Perrin, Michel Debats, Jacques  Cluzaud |  
    |  | La Tranchée de William Boyd |  
    |  | Scènes de crimes de Frédéric Schoendoerffer |  
    | 1999 | Himalaya, l’enfance d’un chef de Eric Valli |  
                |  | C’est pas ma faute de Jacques Monnet |  
                | 1998 | Combat de fauves de Benoit  Lamy |  
                | 1996 
 | Microcosmos – Le Peuple de l’herbe de Claude Nuridsany, Marie Perennou |  
    | 1995 | Les Hirondelles  ne meurent pas à Jérusalem de Ridha Behi |  
    |  | Les Enfants  de Lumière de Pierre Philippe |  
    | 1993 | Montparnasse – Pondichéry de  Yves Robert |  
    | 1992 | Eaux dormantes de Jacques Trefouel |  
                |  | La Course de l’innocent de Carlo Carlei |  
                |  | Guelwaar, légende africaine de l’Afrique du XXIè siècle de Ousmane Sembene |  
                | 1991 | L’Ombre de  Claude Goretta |  
    |  | Hors la vie de Maroun Bagdadi |  
    |  | La Contre-allée de Isabel Sebastian |  
    |  | Rien que des mensonges de Paule Muret |  
                |  | La Femme de l’amant de Christopher Frank |  
                | 1989 | Vanille fraise de  Gérard Oury |  
                |  | Le Peuple singe de Gérard Vienne |  
    |  | Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore |  
    | 1985 | Parole de flic de  José Pinheiro |  
    | 1984 | Le Juge de  Philippe Lefèbvre |  
                |  | L’Année des méduses de Christopher Frank |  
                |  | Paroles et musique de Elie Chouraqui |  
                | 1982 | L’Honneur d’un capitaine de Pierre Schoendoerffer |  
    |  | Les Quarantièmes Rugissants de Christian de Chalonge |  
    | 1981 | Le Sang du flamboyant de François Migeat |  
    |  | La Désobéissance de Aldo Lado |  
                | 1980 | Une robe noire pour un tueur de José Giovanni |  
                |  | La Légion saute sur Kolwezi de Raoul Coutard |  
                | 1979 | L’Adoption de Marc Grunebaum |  
    | 1978 | La Part du feu de Etienne Perrier |  
    | 1977 | Le Crabe tambour de Pierre Schoendoerffer |  
    |  | Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini |  
                | 1976 | La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud |  
                | 1975 | Section spéciale de Costa-Gavras |  
                | 1974 
 | La Spirale de Jacqueline Mepplet, Valérie Mayoux,  Armand Mattelard |  
    | 1973 | Etat de siège de Costa-Gavras |  
    | 1972 | Blanche de  Walerian Borowczyk |  
    | 1970 | Peau d’âne de Jacques Demy |  
                |  | L’Etrangleur de Paul Vecchiali |  
                | 1969 | Z de  Costa-Gavras |  
                | 1968 | La Petite Vertu de Serge Korber |  
    | 1967 | L’Ecume des jours de Charles Belmont |  
    |  | L’Horizon de Jacques Rouffio |  
    |  | Vivre la nuit de Marcel Camus |  
                |  | Le Grand Dadais de Pierre Granier-Deferre |  
                | 1966 | Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy |  
                |  | La Corruption de Mauro Bolognini |  
    | 1965 | Compartiment Tueurs de Costa-Gavras |  
    | 1964 | La 317ème section de Pierre Schoendoerffer |  
    |  | Le Procès des Doges de Duccio Tessari |  
    | 1962 | Journal intime de Valerio Zurlini |  
    | 1961 | Les Croulants se portent bien de Jean Boyer |  
    | 1960 | La Fille à la valise de Valerio Zurlini |  réalisateur/scénaristeJacques Cluzaud
 
  
    | 2007 | Océans  de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud |  
    | 2000 
 | Le Peuple migrateur de Jacques Perrin, Michel  Debats,  Jacques Cluzaud |  
    | 1994 | Abîme de Jacques Cluzaud |  Commentaires de Jacques Perrin, réalisateur, scénariste et producteur  Progressivement, l’homme s’est aventuré sur la mer.  Ses découvertes furent autant de conquêtes. Naviguant au-dessus d’un monde  mystérieux, il n’en soupçonnait pas l’infinie richesse et diversité. Si les  secrets océaniques ont fasciné les explorateurs, ils ont aussi fait naître les  convoitises. On n’a jamais tant découvert, on n’a jamais tant agressé. Et  pourtant, la mer est encore un immense territoire sauvage. Les portes océanes  offrent toujours des espaces de liberté illimités. La mer, les bateaux, les  poissons, c’est ce que dessinent les enfants. L’histoire naturelle des espèces  cachées dans la mer est un merveilleux conte du vivant…
 Océans n’est pas un documentaire mais un opéra sauvage. Chaque plongeur cameraman, chaque opérateur a  apporté des fragments de la partition : celle d’un hymne à la mer. Commentaires  de Jacques Cluzaud, réalisateur et scénariste « L’océan ! C’est quoi l’océan ? »  demande un enfant au début du film. Pour lui répondre, commençons par oublier  chiffres, explications et analyses. Pour tenter de raconter l’histoire des océans, nous  avons cherché à ouvrir d’autres portes que celles des statistiques : celles  d’un conte fantastique et magique, des merveilles du petit monde du récif corallien,  de l’héroïsme des dauphins en pleine charge, des danses gracieuses des baleines  à bosse et des seiches géantes, de l’horreur des agressions faites aux océans  et à leurs créatures, de l’incroyable spectacle de la mer déchaînée dans une  tempête titanesque, du silence d’un muséum des espèces disparues… Le film Océans n’allait pas chercher à expliquer  des comportements, ne donnerait pas d’informations sur les espèces, ne  chercherait pas à enseigner… mais à faire ressentir. 50 ans après Le Monde du silence du Commandant Cousteau, des centaines de cinéastes,  de toutes nationalités, ont réalisé d’incroyables documentaires sur la plupart  des espèces marines. Dans quelle direction aller pour trouver du « nouveau »  ? Une seule réponse : dans toutes les directions  possibles. Le mouvement bien sûr, comme pour Le Peuple migrateur en accompagnant les espèces marines dans la  dynamique de leurs déplacements. Mais aussi la recherche d’une nouvelle façon  d’éclairer dans l’obscurité ou dans la nuit des océans. Et avant tout, l’indispensable  contact avec l’animal filmé jusqu’à obtenir les plans qui transformeront le  sujet en personnage. Une chose rare et très particulière avec Jacques  Perrin est que rien ne s’élabore avec une quelconque notion de limite, à  commencer par celle du temps.  En tournage, le temps est notre allié le plus  précieux : il est indispensable pour filmer les images qui permettront de  monter une séquence aussi riche et dynamique qu’on le ferait dans le cadre  d’une fiction alors que la nature n’est ni contrôlable ni tout à fait  prévisible. Le temps nous permet de recommencer encore et encore, quelle que soit  la difficulté de l’entreprise. Réaliser un film comme Océans implique une  recherche permanente et je crois que c’est cette envie de chercher dans des  directions nouvelles qui caractérise le mieux tous ceux qui ont accompagné le  film jusqu’au bout. Car que demande finalement Jacques Perrin à ceux qui ont la  chance de travailler avec lui si ce n’est d’aller au bout de leurs rêves,  puisque le sien est infini… Comme pour Le Peuple migrateur, deux familles de cinéastes se sont réunies, des  spécialistes du monde animalier aux côtés d’autres issus de la fiction pour qu’Océans,  au-delà du documentaire, devienne tout simplement un film de cinéma. Quatre années de tournage nous ont menés en des  lieux bien particuliers de notre planète que l’on pourrait classer en deux  grandes catégories : ceux où la vie semble s’exprimer telle qu’elle le fit  pendant des milliers, voire des millions d’années et ceux où manifestement  l’ordre de la nature a sérieusement changé. La mer d’abondance que nous cherchions  n’existe plus dans les endroits mis à mal par les activités des hommes : surpêche,  pollution, côtes bétonnées… Comme une poignée de confettis jetés sur la  planète, il reste ça et là des sanctuaires ; des espaces protégés où la vie  s’exprime, ou bien renaît, avec ténacité et vigueur. Aux îles Cocos, au large du Costa Rica, il suffit  de mettre la tête sous l’eau pour voir s’affairer poissons de toutes espèces,  requins en tous genres, raies de toutes tailles et autres tortues et mammifères  marins. Au nord de l’Arctique, sur la petite île de Coburg,  où même nos guides Inuits n’avaient jamais posé les pieds, phoques, morses et  ours polaires sont encore seuls chez eux. À l’extrême ouest des Galápagos, sur la pointe de  l’île Fernandina qui ne voit guère plus d’un scientifique tous les vingt ans,  les aigles, au milieu des iguanes marins, des otaries et des cormorans, sont  venus se poser sans crainte à quelques mètres de nous, pour observer ces curieux  bipèdes que nous sommes. C’est principalement sur ces petits endroits du  monde qu’ont été tournées les images du film Océans … avec l’espoir  qu’il ne s’agisse pas là du reflet d’une diversité révolue mais d’une vie  tenace, toujours renaissante, sauvage et libre. Commentaires de Stéphane  Durand, conseiller scientifique « Nouveau regard, nouvelles techniques… » Au commencement du film, il y a un rêve des  réalisateurs : nager avec les poissons et les dauphins, les accompagner dans  leurs évolutions sous-marines et leurs traversées océaniques quelles que soient  leur vitesse, leurs évolutions, leurs acrobaties. Bref, ne pas les lâcher d’une  semelle, créer une proximité d’où naîtront une complicité et une émotion  nouvelles. Ne plus être au spectacle mais y participer. Ne  jamais ralentir : l’impression de vitesse, de vitalité est bien trop précieuse.  Le défi était d’allier qualité et maniabilité : il nous fallait à tout prix  réduire au maximum taille et poids. Grâce à Jean-Claude Protta de la société suisse Subspace  Pictures, nous avons construit un caisson étanche et hydrodynamique rapide et  agile comme l’otarie. À l’intérieur, nous avons glissé une caméra numérique  spécialement « customisée » pour le film, capable de restituer toutes  les nuances de bleu de l’univers sous-marin. C’est le chef-opérateur Philippe  Ros qui s’en est chargé, épaulé par Christian Mourier de Consultimage et  Olivier Garcia de HDSystems. Cette caméra numérique peut être logée dans le  caisson, mais aussi dans les torpilles tractées à pleine vitesse derrière un  bateau pour accompagner, en les précédant, thons et dauphins. Elle équipe  également la polecam qui, fixée le long de la coque d’un navire, réalise des  travellings latéraux à 15 nœuds. Nous avons également construit un engin « mi-air  mi-eau » qui filme, comme son nom l’indique, simultanément sur et sous la  surface… idéal pour accompagner un phoque qui nage tête hors de l’eau. Enfin,  notre caméra est embarquée à bord d’un scooter sous-marin. Un film sur la mer ne serait pas complet sans  images extérieures et aériennes. Pour cela, nous avons utilisé des caméras  traditionnelles de cinéma, avec de la pellicule 35mm. Cette fois, ce sont les moyens de filmage, la  machinerie, qui est tout à fait originale. Car à côté des habituels  hélicoptères (pour filmer la tempête par exemple), nous avons utilisé le mini  hélicoptère électrique télécommandé de Fred Jacquemin, BIRDYFLY, adapté à nos  fins. Silencieux et minuscule, il peut s’approcher en toute discrétion des plus  grands cétacés lorsque ceux-ci sont en surface. Pour permettre à la caméra de filer au ras de l’eau  à toute vitesse, au milieu d’une troupe de dauphins bondissants, la caméra est  gyrostabilisée et placée au bout d’un bras de grue installée sur un zodiac. C’est l’ensemble « Thetys » imaginé et  construit par Jacques-Fernand Perrin et Alexander Bügel. Thetys est unique au  monde : elle permet de conserver l’horizon parfaitement droit tout en fonçant  et sautant sur les vagues. Enfin, nous avons également voyagé dans une goutte  d’océan grâce à un microscope numérique équipé d’une platine inédite qui permet  des mouvements extrêmement petits et doux. Commentaires de François  Sarano, président et fondateur de Longitude 181 Nature « Océans c’est le souffle de la vie qui  déferle… » Le Monde du silence de J.Y. Cousteau et Louis Malle avait sidéré les « terriens »  en les faisant basculer de l’autre côté du miroir. Océans, le film de  Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, nous bouleverse en révélant la majesté de la  vie marine que nous avons blessée avant de l’avoir rencontrée et comprise.[…] Or, les seuls arguments scientifiques ne suffisent  pas à cette mobilisation, pas plus qu’ils n’ont permis d’endiguer le désastre  accompli au profit de quelques uns et aux dépens de l’intérêt général à long  terme… En témoigne l’échec des conférences de Rio en 1992 et de Johannesburg en  2000 ; en témoigne la disparition du dauphin du Yang Tsé Kiang en 2007 ; en  témoigne le massacre des requins pour leurs ailerons contre lequel notre  association lutte depuis des années… Par l’universalité de son langage et l’émotion des  images, Océans fait naître l’envie irrépressible de nouer une nouvelle relation avec les créatures du dernier territoire sauvage de la planète. Il y a eu un « avant » et un « après » Le Monde du silence, il y aura un « avant »  et un « après » Océans. Commentaires de Laurent  Debas, président et co-fondateur de Planète Mer « Océans, éclosion de notre prise de  conscience… » Conscience du fabuleux trésor qu’est la diversité  de la vie, jaillissante ou cachée, imposante ou ténue, agressive, tendre,  parfois pudique. Conscience des liens intimes qui font de nous, Homo sapiens,  une espèce pas comme les autres, mais néanmoins partie intégrante du monde  vivant : dépendants et solidaires. Conscience enfin de l’incroyable pouvoir  qu’est le nôtre de construire… mais aussi de détruire. C’est sur ce principe de solidarité et cette  volonté de « construire » que nous avons créé l’association Planète  Mer afin de préserver la vie marine et les activités humaines qui en dépendent. Protéger la vie, protéger les vies. Replanter des milliers d’hectares de mangroves,  restaurer les récifs coralliens, reconstituer les stocks de pêche, sauver les  espèces en danger et rétablir l’équilibre entre activité humaine et respect des  océans, ce sont autant de projets magnifiques à mettre en œuvre partout dans le  monde. Il n’y a aucune place au pessimisme, bien au  contraire. Imaginer le monde de demain et le construire sur une nouvelle  relation à la vie sous toutes ses formes, c’est un formidable enjeu de  générations : pour celles d’aujourd’hui et celles de demain. Commentaires de Paul  Watson, fondateur de la Sea Shepherd Foundation « L’Océan est le sang de la vie et le lieu de  naissance de toute vie sur la planète » Si la diversité de la mer diminue, nous mêmes en  subirons les effets, si l’océan venait à mourir, nous mourrons tous. Vous  pouvez appeler notre planète la terre, mais la réalité est que la plus grande  partie de la surface de notre globe est recouverte par le mystérieux manteau sombre  et bleu de la mer. Il y a très peu de réalisateurs de films qui ont  cette sensibilité, ce regard exceptionnel pour voir, reconnaître et découvrir  le monde sous-marin où vit une immense diversité d’espèces fascinantes partageant  cette magnifique planète avec nous. Seul un producteur tel que Jacques Perrin, avec son  talent et son expérience pouvait, par le puissant média du cinéma, nous offrir  ce monde extraordinaire. Mon fervent espoir est qu’Océans puisse aider à  motiver et à prendre conscience à quel point nos océans sont précieux et  combien la protection de la mer est une cause majeure. Que les civilisations futures, que les humains qui  nous suivront, protègent les poissons et les baleines avant leur disparition. Commentaires de Denis  Ody, WWF France – responsable de la Mission Océans et  Côtes « Océans nous offre aussi une lueur  d’espoir » Il y a plus de 20 ans J.Y. Cousteau affirmait  déjà: « il faut arrêter les discours catastrophiques sur l’écologie, c’est  en les émerveillant que l’on convaincra les gens de l’importance de protéger  notre planète ». Depuis, le talent des réalisateurs, les  performances technologiques, le développement des médias, nous délivrent des  images toujours plus exceptionnelles, nous rapprochent sans cesse des mystères  les plus intimes de la Nature et nous époustouflent par la créativité, la  diversité et l’abondance que la vie a su créer sous la surface des Océans. Pourtant, le film Océans vous fera franchir  de nouvelles limites et vous entraînera au-delà de ce que vous pensiez possible  à la découverte des splendeurs océanes. Mais alors, si le monde est tellement magnifique,  pourquoi est-il tellement urgent de changer nos comportements ? Quelles sont  ces catastrophes qu’on nous annonce ? Là est le piège : ces merveilles qu’on nous montre  ne doivent pas désamorcer l’urgence et la gravité. Car nous sommes lancés à  grande vitesse sur une autoroute au long de laquelle défilent les panneaux  « Trop tard ! ». Le panneau « Trop tard pour Thon rouge »  est tout proche, celui « Trop tard pour les requins » est juste un peu plus  loin, nous venons de dépasser le panneau « Trop tard pour les ours blancs »  mais nous n’avons pas eu le temps de le lire, un moment d’inattention aura  suffi. Ce piège, Océans le film le déjoue  parfaitement et nous rappelle que la richesse et la diversité qui étaient la  règle sont devenues l’exception au sein de quelques sanctuaires épargnés. Il  nous offre aussi une lueur d’espoir. Il n’est pas encore trop tard partout et  pour tous, mais il faut faire vite et fort ! C’est ce que nous essayons de faire au WWF depuis  de longues années et avec l’aide de tous. Dans cette entreprise, le film Océans est un  puissant allié que nous accompagnerons avec enthousiasme car nous sommes sûrs  qu’il grossira les rangs de ceux qui tentent d’endiguer l’aveuglement et  l’irresponsabilité de l’humanité, et ils ne sont jamais trop nombreux ! |