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| program [PDF] 2011 Festival Feature Films (March 24-27)  
   Les directeurs du Festival présentent Mon Pote réalisateur Marc Esposito scénaristes Marc  Esposito, Jean-Luc Levesque acteurs Édouard Baer, Benoît Magimel, Diane Bonnot, Léonie Simaga, Atmen Kelif, Riton Liebman, Albane Duterc, Lucie Phan, Françoise Michaud, Solo, Jean-Michel Lahmi, Rémi Martin, Alexandre Le Provost, Julien Hérichon durée 1 h 45 min tout public
 Synopsis Victor est le patron  d’un magazine automobile. Un jour, il va parler de son travail dans une prison.  Après la conférence, un des détenus lui glisse une lettre dans la poche. Il  s’agit d’un braqueur et multirécidiviste, nommé Bruno, fan de son  magazine. Il souhaite travailler avec lui afin de bénéficier du régime de  semi-liberté : le jour au bureau, la nuit en prison. Victor accepte. Une  histoire d’amitié naît entre les deux  hommes : le récit, tirée d’une  histoire vraie, d’une seconde chance accordée et d’une passion commune.  réalisateur/scénaristeMarc Esposito
 
| 2010 | Mon Pote |  
| 2007 | Le Cœur des hommes 2 |  
| 2006 | Toute la beauté du monde |  
| 2003 | Le Cœur des hommes |  
| 1992 | Patrick Dewaere (documentaire) |  scénaristeJean-Luc Levesque
 acteursÉdouard Baer
 
              
                | 2010 | Mon Pote de  Marc Esposito |  
                |  | Hitler à Hollywood de Frédéric Sojcher |  
                |  | Poulet aux prunes de Marjane Satrapi, Winshluss |  
                | 2009 | Une exécution ordinaire de Marc Dugain |  
                | 2008 | Les Herbes folles de Alain  Resnais |  
                |  | Barons de Nabil  Ben Yadir |  
                | 2007 | Passe passe de Tonie  Marshall |  
                |  | Seuls Two de Éric Judor, Ramzy Bedia |  
                |  | Un monde à nous de Frédéric Balekdjian |  
                |  | Crosse de Liova Jedlicki |  
                | 2006 | Les Brigades du Tigre de Jérôme Cornuau |  
                |  | Je pense à vous de Pascal Bonitzer |  
                |  | Molière de Laurent Tirard |  
                |  | J’ai toujours rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit |  
                |  | La Fille coupée en deux de Claude Chabrol |  
                | 2005 | Combien tu m’aimes? de Bertrand Blier |  
                | 2004 | Le Rôle de sa vie de François Favrat |  
                |  | Double Zéro de Gérard Pirès |  
                |  | Mensonges et Trahisons et plus si affinité… de Laurent Tirard |  
                |  | Akoibon de Édouard Baer |  
                | 2003 | Le Bison de Isabelle Nanty |  
                |  | À boire de Marion Vernoux |  
                |  | Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie |  
                |  | Tournez la page de Sophie Leys |  
                | 2002 | Astérix et Obélix, Missions Cléopâtre de Alain Chabat |  
                |  | Cravate club de Frédéric Jardin |  
                |  | Édouard  est marrant de Riton Liebman |  
                | 2001 | Dieu est grand, je suis toute petite de Pascale Bailly |  
                |  | Miskina de Nicolas Lartique |  
                | 2000 | Les Frères Sœur de Frédéric Jardin |  
                |  | La Bostella de Édouard Baer |  
                |  | La Chambre des magiciennes de Claude Miller |  
                |  | Betty Fisher et autres histoires de Claude Miller |  
                | 1999 | Rien sur Robert de Pascal Bonitzer |  
                |  | Chico notre homme à Lisbonne de Édouard Baer |  
                | 1997 | Héroïnes de Gérard Krawczyk |  
                |  | Qui va Pino va sano de Fabrice-Roger Lacan |  
                | 1996 | L’Appartement de Gilles Mimouni |  
                |  | Cameleone de Benoît Cohen |  
                |  | 15 sans billet de Samuel Tasinaje |  
                |  | Velvet 99, l’espion au ventre de velours de Olivier Kuntzel, Florence Deygas |  
                | 1994 | Parlez après le signal sonore de Olivier Jahan |  
                |  | Raï de Thomas Gilou |  
                |  | Fast de Dante Desarthe |  
                | 1993 | La Folie douce de Frédéric Jardin |  Benoît Magimel 
              
                | 2011 | Des  vents contraires de Jalil Lespert |  
                | 2010 | Mon Pote de Marc Esposito |  
                |  | Forces  spéciales de Stéphane Rybojad |  
                | 2009 | Sans  laisser de traçes de  Grégoire Vigneron |  
                |  | Les  Petits mouchoirs de Guillaume Canet |  
                |  | L’Avocat de Cédric Anger |  
                | 2008 | Inju,  la bête dans l’ombre de Barbet Schroeder |  
                | 2007 | 24  mesures de Jalil Lespert |  
                |  | La  Possibilité d’une île de Michel Houellebecq |  
                |  | Seuls  Two de Éric Judor, Ramzy Bedia |  
                | 2006 | Fair  play de Lionel Bailliu |  
                |  | L’Ennemi  intime de Florent Emilio Siri |  
                |  | La  Fille coupée en deux de Claude Chabrol |  
                | 2005 | Selon  Charlie de Nicole Garcia |  
                |  | Truands de Frédéric Schoendoerffer |  
                | 2004 | Trouble de Harry Cleven |  
                |  | Les Chevaliers du ciel de Gérard Pirès |  
                |  | La  Demoiselle d’honneur de Claude Chabrol |  
                | 2003 
 | Les  Rivières pourpres 2 - Les anges de l’Apocalypse de Olivier Dahan |  
                | 2002 | Effroyables  Jardins de Jean Becker |  
                |  | Errance de Damien Odoul |  
                | 2001 | Nid de  guêpes de Florent Emilio Siri |  
                |  | La  Fleur du mal de Claude Chabrol |  
                | 2000 | Lisa de Pierre Grimblat |  
                |  | Selon  Matthieu de Xavier Beauvois |  
                |  | Le Roi  danse de Gérard Corbiau |  
                |  | La  Pianiste de Michael Haneke |  
                | 1999 | Les  Enfants du siècle de Diane Kurys |  
                |  | Elle  et lui au 14e étage de Sophie Blondy |  
                |  | Le  Saut de l’ange de Camille Guichard |  
                | 1998 | Déjà  mort de Olivier Dahan |  
                |  | Une  minute de silence de Florent Emilio Siri |  
                | 1997 | Warning de Nicolas Klein |  
                |  | Juste  au-dessus des lois de Sauveur Msellati |  
                |  | No  Happy End de Olivier Mégaton |  
                |  | La  Première Fois de Lionel Abeillon-Kaplan |  
                |  | Papa de Laurent Merlin |  
                | 1996 | Les  Voleurs de André Téchiné |  
                |  | 15  sans billet de Samuel Tasinaje |  
                | 1995 | Putain  de porte de Jean-Claude Flamand-Barny, Delphine Quentin |  
                |  | La  Fille seule de Benoit Jacquot |  
                | 1994 | La  Haine de Mathieu Kassovitz |  
                | 1992 | Les  Années campagne de Philippe Leriche |  
                |  | Toutes  peines confondues de Michel Deville |  
                |  | Le  Cahier volé de Christine Lipinska |  
                | 1989 | Papa  est parti, Maman aussi de Christine Lipinska |  
                | 1988 | La Vie  est un long fleuve tranquille de Étienne Chatiliez |  Entretien avec le réalisateur Marc Esposito Mon Pote est inspiré «d’une histoire vécue». C’est donc à vous  qu’elle est arrivée?L’idée de Mon Pote, en tout cas  son point de départ, est née d’une histoire qui m’est arrivée. Quand j’étais  directeur de la rédaction de Première, au milieu des années 80, j’ai répondu à une invitation d’aller parler de mon  métier de journaliste de cinéma à la prison de Bois d’Arcy.
  Là, exactement  comme dans le film, un prisonnier m’a mis une lettre dans la poche. Il  m’écrivait qu’il aimerait travailler avec moi, avec nous. Si on l’engageait, il  pourrait obtenir la liberté conditionnelle, c’est-à-dire qu’il pourrait sortir  tous les jours pour aller travailler, et si tout se passait bien, sa peine  pourrait être réduite. Nous l’avons engagé, et... nous avons bien fait !  Puisque, après avoir d’abord travaillé à Première comme maquettiste, Jean-Luc Levesque est devenu, quelques années plus tard,  maquettiste à Studio Magazine dont il  a été ensuite le directeur artistique. La suite du scénario, bien que nourrie  de cette expérience, n’est évidemment que pure imagination, pure invention de  scénariste... Si j’ai mis cette formule au début du film, c’était à la fois  parce que c’était vrai et aussi parce que je ne voulais pas qu’on me dise : «Un  gangster qui devient maquettiste, ça n’existe pas ! Vous voyez toujours tout en  rose. La vie n’est pas comme ça.» Eh bien si, parfois elle peut être comme ça. Au générique, il est dit que vous avez écrit Mon Pote «avec la collaboration de  Jean-Luc Levesque». À quel moment et comment est-il intervenu ?C’est notre rencontre qui m’a donné l’idée du film, ça me paraissait donc  impossible de ne pas le citer d’une manière ou d’une autre. Même s’il n’était  pas voleur de voitures, même si j’ai inventé beaucoup de choses, il en reste  pas mal qui lui doivent beaucoup. Ses remarques ont porté non pas sur le  scénario, sur le déroulement de l’histoire, mais sur des dialogues, sur des  détails «vécus» comme cette histoire de portes que les prisonniers perdent  l’habitude de fermer… «Avec la collaboration de…» me paraissait donc  l’expression juste. Dans toute cette histoire, c’est lui qui a le plus de  mérite. En revanche, lui, pendant des semaines, il quittait la prison tous les  matins, il venait travailler avec nous, et le soir, il retournait en prison.  Ensuite, il s’est imposé comme maquettiste, puis comme directeur artistique…  C’est un parcours dont il peut être fier. Ça me paraissait normal que son  mérite soit reconnu et quand je lui ai proposé de révéler son identité, à la  fin du film, il était content, je crois.
 Côté mise en scène, on a le sentiment que vous  voulez faire oublier au maximum qu’on est au cinéma : pas d’effets, des plans  fixes et des plans séquences, un cadrage frontal…Ce qui m’importe le plus, c’est de donner  l’impression de vie plus que de spectacle. À chaque fois que c’est possible,  les personnages sont en effet filmés de face, et non pas un peu en biais comme  dans la plupart des films d’aujourd’hui. J’essaie de capter un moment de vie,  avec le regard le plus «objectif» possible, bien de face, parce que je veux  qu’on sente le moins possible qu’il y a une caméra, une perche et toute une  équipe derrière.
  Cette frontalité n’est plus très à la mode, elle se rattache  surtout à des cinéastes anciens, on la trouve beaucoup chez Pagnol, dont je  suis un fan absolu, ou chez Bergman, dont j’adore tous les films des années  70/80, Scènes de la vie, Sonate d’automne, Fanny et Alexandre. De revoir  leurs films, ces dernières années, m’a beaucoup poussé à rester radical, sur Mon Pote comme pour les films  précédents, sur la frontalité, sur le plan fixe et sur le tournage en  plan-séquence. C’est ce filmage simple, avec le moins possible de cadres  différents, qui me correspond le mieux en tant que metteur en scène, même si,  comme spectateur, j’aime aussi des films vraiment très différents, formellement  plus fous, plus spectaculaires… En plus, c’est très excitant de filmer une  comédie comme un film dramatique, avec peu de plans. Il y en a moins de 1000  dans le film, c’est très peu pour une comédie d’1h45 avec des scènes d’action,  une poursuite en auto, des bagarres. Jean-Marie Poiré ou Tony Scott en auraient  fait 5000 sur le même script ! C’est dans le même souci de saisir la vie que je  tourne à trois caméras, y compris les scènes de dialogue assis à deux  personnages. Une par personnage, et une qui fait le cadre à deux. Je veux que  les acteurs jouent ensemble et pas l’un après l’autre, et toute la scène d’une  traite. Je ne veux pas rater une émotion d’un acteur, qui ne serait que dans le  plan large. C’est à nous, l’équipe image et moi, de nous débrouiller pour  installer les caméras et tout saisir en même temps. Y compris pour des scènes  où il y a des déplacements. On cherche un système qui permette à l’acteur de  bouger sans problème à l’intérieur du cadre. Pascal Caubère, le chef opérateur,  s’arrache un peu les cheveux, car ce sont des contraintes énormes, mais c’est  génial quand on y arrive. Cette façon de travailler met une pression supplémentaire  aux acteurs — et ce n’est pas plus mal ! — parce que ce n’est pas du tout  pareil de savoir le texte d’une scène entière ou de le dire phrase après  phrase, et ce n’est pas pareil de faire 12 prises d’une scène de 3 minutes et  12 prises de la même réplique de 4 secondes ! Le but, c’est toujours le même :  créer un moment de vie que je capte de la façon la moins visible possible et la  plus proche de la vie elle-même, pour qu’en sorte un sentiment de vrai…  La course poursuite vous a-t-elle posé des problèmes  de mise en scène en particuliers?Ce qui, il y a dix ans, m’avait freiné pour  réaliser le film, était cette fois une source d’excitation. Justement parce que  j’avais envie, par exemple, de tourner cette poursuite dans un autre style que  ce qu’on a l’habitude de voir. Disons que je puisais plus mon inspiration du  côté de Pialat que de John Woo ! Comment faire une poursuite avec le moins de  plans possible et de la façon la plus réaliste possible ? C’était une question  excitante. Je voulais que ce soit sobre, compact, court, qu’on n’ait pas  l’impression de changer de film et que ce soit le plus vécu de l’intérieur de  la voiture, comme si le spectateur était vraiment avec Victor, Bruno...
 Dans Mon Pote, on retrouve non seulement  votre style de mise en scène, mais aussi cette manière de placer le spectateur  en empathie avec vos personnages, de mettre en lumière ce qu’il y a de meilleur  chez eux…Ce n’est pas prémédité ! Déjà, j’ai le sentiment  que je ne peux m’intéresser qu’à des gens que j’aime et que j’ai envie de faire  aimer. Toutes les idées qui me viennent sont des idées d’histoires dont j’aime  les personnages. Mais le fait de mettre en lumière ce qu’il y a de meilleur  chez eux, c’est franchement inconscient. Je n’y pense jamais. J’ai une idée, je  me mets au travail, je n’ai pas de plan et j’ai rarement plus de deux ou trois  scènes d’avance quand j’écris la première version et les choses coulent assez  naturellement…
 Entretien avec  Benoît Magimel Qu’est-ce qui  vous a séduit lorsque Marc Esposito vous a proposé Mon Pote ?L’histoire de cet homme qui tend la main à un  autre et l’aide à s’en sortir m’a touché, j’aime les histoires d’amitié au  cinéma. Le fait que ce soit inspiré d’un événement réel donnait à ce film une  dimension supplémentaire. J’ai aimé ce personnage en quête de rédemption,  cherchant à se réinsérer. J’ai lu Bruno comme un personnage lumineux qui porte  aussi la joie de vivre, malgré la lourdeur de son passé... J’aime les  contradictions qu’il porte en lui, en même temps il n’y a aucune ambiguïté sur  ce qu’il est. C’est un type bien qui veut s’en sortir. J’aime aussi la pudeur  de ces personnages, qui s’ouvrent l’un à l’autre, c’est ce que j’ai aimé en  lisant ce scenario. L’histoire de cet homme, en partie romancée, montre qu’on  peut avoir un parcours difficile, faire de la prison et être quelqu’un en qui  croire et en qui on peut avoir confiance.
 Le fait que  Bruno soit inspiré d’un personnage réel, que vous avez d’ailleurs rencontré,  a-t-il changé votre manière de l’appréhender ?J’ai rencontré Jean-Luc Levesque assez tard !  Notre rencontre m’a confirmé ce que je pensais du personnage, l’idée que je  m’étais faite de Bruno. Je voulais qu’il me trouve crédible vis-à-vis de son  passé. J’espère que c’est le cas, on n’a pas beaucoup parlé, c’est un homme  pudique, discret, mais très sympathique, le sourire toujours aux lèvres.
 Si vous ne  deviez garder qu’un moment ou qu’une image de toute cette aventure...J’ai beaucoup aimé les scènes où l’on est sur  les toits avec  Édouard, tous nos échanges  finalement ; ces confessions, ces moments à deux, avec ce plaisir de jouer  ensemble, c’était bien. Mais le tournage sur le circuit de Magny-Cours était  aussi un grand moment pour moi... Je me suis vraiment régalé, j’avais déjà fait  un peu de formule Ford mais là, c’était sans comparaison. Même une formule 3  que j’ai aussi pilotée, à coté d’une F1, c’est le jour et la nuit. J’ai trouvé  ça plus impressionnant que de voler en mirage 2000 sur Les Chevaliers du ciel !!
 Entretien avec  Édouard Baer Comment  définiriez-vous Victor, votre personnage ? Justement, un peu comme les personnages de Sautet. Des gens qui se sont  construit une vie de self made man, de bon petit patron, de bon père, de bon  mari, et qui se sont un peu verrouillés aussi parce qu’ils savent que sinon ils  pourraient partir trop loin dans la direction contraire. Des gens qui  s’empêchent d’aller vers leurs défauts, vers leurs vices, vers leurs petites  folies… Mais on sent quand même qu’ils ont des failles, qu’il y a chez eux des  fenêtres par lesquelles ils pourraient s’engouffrer. L’arrivée de Bruno va  décadenasser tout ça… Victor, c’est quelqu’un qui s’empêche d’être trop ému  dans la vie et puis arrive cet homme, qui est un petit dur à sa manière, un  petit mec de tôle mais qui, lui-même, s’abandonne avec lui. Bruno est un homme  de confiance, de fidélité. Il ne se plaint pas et, même s’il a fait des  conneries, il a décidé de prendre sa vie à bras le corps, ça ne peut que  toucher Victor. Il y reconnaît quelque chose de lui, il y a un effet grand  frère… En même temps, ils ne sont pas dans la sentimentalité, dans la  sensiblerie. C’est important pour moi que Victor ne se laisse jamais remercier  par exemple ou alors en s’en sortant par une pirouette, qu’il n’y ait pas  d’épanchement. Ce sont des personnages qui n’ont pas d’humilité, qui évitent  tout ce qui est un peu larmoyant, ou trop évidemment chaleureux…
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